• Une bonne à rien

    Rencontre un rien de bon

    Sur son chemin

    En suçant un bonbon

    Elle se dit tient

    Il doit y’avoir du bon

    Dans ce vaurien

    Dans ce mauvais garçon.


    Y’a pas grand-chose à dire, à faire

    Quand peut de chose ne faut

    Pour être heureux tout simplement.

    Y’a pas, faut pas, bien au contraire

    Plutôt qu’être pour mieux vaut

    Etre contre, tout contre, tout simplement.

     

    La bonne à rien

    Se révéla superbe

    Quand le vaurien

    La coucha dans l’herbe.

    Le rien de bon

    Une fois le cul vainqueur

    Montra qu’au fond

    De lui, y’avait du cœur.


    Que nul s’étonne

    C’est avec deux fois rien


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  • Combien faut il d’amour pour submerger

    La tristesse d’un amour qui n’est plus là

    Et qui revient toujours, jamais rangé

    Du fin fond des temps et même au-delà

     

    Que faut il de tendresse pour adoucir

    Un éclair fulgurant de la pensée

    Qui traverse l’esprit et vient assombrir

    La joie de ne plus vivre dans le passé,

     

    Combien faut-il de temps pour ne plus être

    Sensible à un mot, un geste, deux fois rien

    A un air de déjà vu qui fait naître

    La peur du vide quand on regarde demain.

     

    Que faut-il de bonheur pour être heureux ?

    Suffit-il d’être aimé tout simplement

    Pour sentir au fond de soi que l’on peut

    Aimer sans rien oublier pour autant,

     

     


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  • Si le temps qui passe efface tout

    Que fait-il des traces d’un amour fou ?

    Non, le temps qui passe n’efface pas tout,

    Nous gardons toujours au fond de nous.

    Une ’image qui passe, d’un amour fou,

    Un qui aime et un autre qui s’en fout


    Je t’ai aimé comme je ne pourrais plus

    Je t’ai aimé comme en enfant perdu

    Je t’ai aimé comme un gosse qu’en peut plus

    D’être mal aimé, qui rêve d’être entendu

    J’en ai passé des jours et puis des jours

    A t’espérer, à guetter ton amour

    J’en ai passé plus de temps qu’il n’en faut

    J’en ai vidé mes valises à sanglots.


    Je t’ai aimé comme on aime qu’une fois

    Je t’ai aimé, je ne regrette pas

    D’avoir joué à perdre la raison

    Et sans gagner au jeu des illusions

    Si j’ai perdu un trop plein de candeur

    Si j’ai perdu le goût pour le malheur

    Je garde toujours malgré son amertume

    Celui d’un fol espoir qui se consume.


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  • Quand le malheur nous frappe, il ouvre parfois une porte

    Qui ne devrait pas s’ouvrir, peut être, mais qu’importe.

    Quand le malheur s’échappe par la porte entrouverte

    Il laisse,il faut bien l’admettre l’occasion offerte

    De saisir sans penser à mal la chance de vivre.

    Voir comme à travers une fenêtre que l’on dégivre

    Poindre le lumière d’un nouveau jour qui nous arrive

    Et vouloir en profiter sans que rien ne prive

    N’est-ce pas naturel ? Refuser le bonheur

    Serait la pire des folies, une mauvaise raison.

    Je refuse de penser à l’amour trahison

    Aimer de nouveau, après, c’est avoir du cœur

    Un cœur qui partage l’image du bonheur.

    Je t’ai aimée, je t’aime encore, j’aime de nouveau

    Les reproches que je me fais, qu’est-ce que cela vaut ?

    C’est la vie qui veut ça, peut être toi qui la veux

    J’imagine là-haut tu peux exaucer mes vœux

    Que tu as tout fait pour que le malheur s’en aille

    La porte qui c’est ouverte c’est du à ton travail.

    Tu as laissé entrer la lumière d’un nouvel

    Amour. Je le vois, je te vois, je me révèle

    Je dois vivre sans toi mon ange, toujours avec toi

    L’amour se partage, le bonheur se vit de droit.

     


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  • Tu n’’imagines pas, fillette

    Tout ce qu’il faut avoir de chance pour être là .

    Pour être là ce soir à se faire la causette

    Parler de tout de rien, de la vie toi et moi.

     

    Ta vie, elle t’appartient, fillette

    Tu veux en profiter et tu as bien raison.

    Tu sais de qui tu tiens, tu portes leurs étiquettes

    La biche que tu es ne sera pas mouton.

     

    Sais-tu qu’une nuit sans lune

    Une faiseuse d ‘anges

    Eut la mauvaise fortune

    D’être arrêtée, étrange.

    Portant sous le manteau

    L’aiguille prête au boulot

    Elle fut appréhendée

    Et c’est ainsi qu’est née

     

    Une enfant de la chance

    Une pas désirée

    Qui a donné naissance

    A toute une lignée.

     

    Une enfant de la chance

    Toi de fil en aiguille

    Je te l’’apprends, je pense

    Tu es fille de la fille,

     

    D’une enfant de la chance

    D’une pas désirée

    Tu es toute l’espérance

    Des vie qui ont passées

     

     

    Hier, c’était comme ça, fillette

    Un grand malheur tombant sur un petit bonheur

    On appelait la femme qui venait en cachette

    Supprimer le fardeau qui pesait sur le cœur.

    Tout ce qu’il a fallu, fillette

    De chance pour que tu sois la femme libérée

    Qui joue avec la vie, jamais rien ne t’arrête

    Tu n’imagines pas ce qui peut arriver.

     

    Sais-tu qu’une nuit sans lune

    Une faiseuse d ‘anges

    Eut la mauvaise fortune

    D’être arrêtée, étrange.

    Portant sous le manteau

    L’aiguille prête au boulot

    Elle fut appréhendée

    Et c’est ainsi qu’est née

     

    Une enfant de la chance

    Une pas désirée

    Qui a donné naissance

    A toute une lignée.

     

    Une enfant de la chance

    Toi de fil en aiguille

    Je te l’apprends, je pense

    Tu es fille de la fille,

     

    D’une enfant de la chance

    D’une pas désirée

    Tu es toute l’espérance

    Des vie qui ont passées

     

     


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