• Notre quartier s’arrête là-bas  au trottoir d'en face,

    Quand on traverse la rue les gens sont différents.

    Il y a le café qui remplit sa terrasse,

    Des vitrines décorées qui attirent les passants.

     

    C'est le côté lumière de la ville qui procure 

    Le plaisir de pouvoir en un lieu familier

    Se retrouver, On vient, on boit, on rit, on jure,

    Ce n'est certes pas un endroit pour s'ennuyer.

     

    De notre trottoir, en face ce n'est pas comme ici

    Notre quartier est tranquille, défense d'afficher

    Sur le mur du cimetière, pas même son mépris,

    Une rangée de plots empêche de se garer.

     

    Face au côté lumière, c'est le coté obscur

    On s'avance à pas lent jusqu’au passage clouté.

    Il n'y a pas de feu, attention une voiture!

    Un grand bruit de frein... On est mieux de l'autre côté.

     


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  • Dans le jardin l’allée un peu plus loin se perd.

    Elle tourne, ce qu’il y a là bas, c’est un mystère.

    Le vieil homme tous les jours, sur son banc, vient s’asseoir.

    C’est son but, sa limite, il repose puis repart.

     

    Après avoir soufflé, s’être posé un moment.

    Écouter les oiseaux, regarder les enfants 

    Il fait demi tour. Si des passants disparaissent

    Dans le tournant ce n’est pas ça qui l’intéresse.

     

    Un jour il voit venir une petite fille en pleurs.

    Elle se met près de lui, lui confie ses malheurs.

    Le vieil homme ému sort un mouchoir en tissu.

    Un mouchoir d’autrefois, blanc comme on n’en fait plus.

     

    Elle s’essuie puis s’en va, le mouchoir à la main

    Pour le jeter, dans une poubelle, un peu plus loin.

    Mais ce n’est pas du papier! Vite il se lève.

    Il arrive au détour et voit sa part  de rêve.  


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  • Le vieux, amoureux de la vieille

    A perdu le sommeil

    On le voit arriver

    Complètement paumé

     

    Il tourne tourne en rond

    Dans la foule il se fond

    Pour venir se poser

    Près d'elle sans rien oser

     

    Juste des petits sourires

    Juste des petits soupirs

    Il lui fait des avances

    En marquant sa présence

     

     

    REFRAIN

     

    Jeunesse, ça vous la baille belle

    Un vieux de la vieille

    Peut être frappé par un

    Coup de foudre soudain

    Son aventure vaut celles

    Que vous imaginez

    Jeunesse, ça vous la baille belle

    Y'a pas d'age pour aimer

     

     

    La vieille, se sentant courtisée 

    Fait semblant d'ignorer

    Ses regards insistants

    Qui sont parfois pesants

     

    Ça  tourne tourne en rond

    Dans sa tête ce ne sont

    Peut être que des idées

    A son age, vous pensez

     

    Elle lui rend son sourire

    Parfois même elle soupire

    Par politesse n'allez

    Pas autrement, penser

     

     

     

    REFRAIN

     

    Jeunesse, ne riez pas sous cape

    Leurs manigances échappent

    A personne on a vu

    Qu'il est un peu perdu

     

    Il  tourne tourne en rond

    Il en perd la raison

    Ça lui a pris soudain

    On dirait un gamin

     

    Sans arrêt il gamberge

    Il faudrait qu'il émerge

    Qu'il s'ouvre, mais il a peur

    De lui montrer son cœur

     

    REFRAIN

     


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  • Que serais je demain 

    Si ma chance m’abandonne

    Ignoré par les uns

    Reconnu par personne

    Je passerai sans voir

    Qui je suis devenu

    Dans le vide des regards

    Ombre d’un temps révolu

    Aimer c’est mettre de la couleur ici

    Aimer c’est entendre là chanter la vie

    Aimer c’est recevoir tant de bonheur

    Quand on y pense, cela fait peur.

    Et si, ma raison d’être n'existait plus

    Et si, l’amour  cadeau était perdu

    Et si, autour de moi tout s'écroulais

    Je me demande, qu’est-ce que je ferais.

    REFRAIN 

    Quand il y a trop de bonheur

    A partager à recevoir

    Cela fait un peu peur

    Inquiet comme un avare

    On veut garder pour soi toujours

    La bonne fortune de son amour

     

     

    Que serais je demain

    Si ma chance s’évapore

    Si je ne suis plus rien

    Moi qui me sens si fort 

    Que serais je demain

    Devant le dérisoire

    Devenu un pantin

    Sur le fil du rasoir

    Aimer c’est  regarder avec le cœur 

    Aimer c’est  écouter avec bonheur

    Aimer c’est  savourer avec envie

    Ça donne un vrai sens à la vie

    Et si, loin des parfums et des saveurs

    Et si, loin des musiques et des couleurs

    Et si, pour moi plus rien n'avait d'attrait

     Je me demande qu’est-ce je ferais

     


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  • Cela fait une éternité

    Je ne peux plus te souhaiter

    Là bonne année, une bonne santé

    Au jour de l’an minuit sonné.

     

    Cela n’a plus vraiment de sens

    Tu n’es plus là pour écouter

    Parfois le poids de ton absence

    Est difficile a supporter 

     

    A force de vivre dans mes pensées

    Je fais comme si tu étais là

    Une bonne année une bonne santé

    Quand je le dis c’est juste pour moi

     

    Cela fait une éternité

    Que cela dure, ça durera

    Encore, toujours pour ma santé

    Tu restes enfouie au fond de moi.

     


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