• MISERE DE MISERE

  • Les nuages se suivent au clair de la lune.

    Les ombres de la nuit n’ont pas de rancune.

    Avec les lumières qui viennent déranger

    Leur danse, elles jouent sur nos corps allongés.

     

    Il fait encore chaud, les yeux grand ouverts

    On regarde le ciel, on écoute la mer.

    L’air chargé de sel picote mes narines,

    Ca te fait rire, tes pensées se devinent

     

    On est bien ensemble, heureux et tranquilles

    Nous entendons les rumeurs de la ville,

    Elles sont là, mêlées au chant des galets

    Que la vague grondante agite sans arrêt .

     

    La soirée passée sans le sablier

    Du temps compté, nous avons oublié

    Tout ce qui n'est pas le bonheur du jour.

    Le temps qui traîne s'éloigne du temps qui court

     

    Je suis surpris par la douceur du soir

    Qui m'a envahie. Je refais l'histoire

    De mon père, ma mère, ils ont eux aussi

    Connu des instants semblables de magie.

     

     

     

     

    Amoureux hier comme ceux d’aujourd’hui

    Ils ont profilé leurs ombres dans la nuit

    Nos enfants demain iront à leur tour

    Cacher dans un coin propice leur amour.

    ----------

    La plage s'est vidée, sortis de nulle part

    Les retardataires annoncent le départ

    On se lève, on suit la main dans la main.

    La lune nous éclaire un bout de chemin.



    Elle tamise sa lumière de plus en plus

    L'empreinte de nos pas, qu'est-elle devenue?

    La foule qui s'en va a tout piétiné.

    Ca n'effacera pas une bonne journée.



    Pour nous, elle s'attarde. Une belle nuit d'été

    Patiente jusqu'au matin pour s'arrêter.

    Le jour la sublime , toute enjolivée

    Elle va encore longtemps nous faire rêver.

    REFRAIN

    Est ce un effet de lune ? Les amoureux

    Sont tous pareil quand vient l'heure des aveux.

    Les doux rêveurs d'hier, les biens heureux du jour

    Avec le même regard se parlent d'amour


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  • Redresse toi, tête en l'air, disait grand père

    Sinon panpan cucul gare au derrière

    En ce temps là, il pouvait me faire ça

    Épaules en arrière je filais tout droit

     

    La route de l'école c'est un long chemin

    Il restait derrière pour veiller au grain

    Le bord du trottoir, ce n'est pas une aire

    De jeu. Je sentais une pointe de colère

    Quand je gambadais dans le caniveau

    Courir a cloche pied, c'était rigolo

     

    REFRAIN

    Sa main sur la mienne

    Ses yeux dans les miens

    Tant qu'il m'en souvienne

    Quand ça me revient

    Hier, aujourd'hui 

    Plein de souvenirs

    Dans ma tête enfouis

    Ca me fait sourire

     

    L'école est revenue sur mon chemin

    Je t'accompagne, un rôle qui me convient

    Avec le poids des ans je suis voûté

    Petit tes yeux aiguisent ma volonté

    Je me redresse, je reste une tête en l'air

    Je suis presque droit, je pense à grand-père

     

    REFRAIN

    Sa main sur la mienne

    Ses yeux dans les miens

    Tant qu'il m'en souvienne

    Quand ça me revient

    Hier, aujourd'hui 

    Plein de souvenirs

    Quelque part enfouis

    Ca me fait sourire

     

     

    Je n'ai plus besoin de prendre le chemin

    De l'école. Sans toi ça ne mène à rien!

    Les temps ont changés moi aussi d'ailleurs

    Le poids des années active mes douleurs

    Je me suis voûté, cela me rappelle

    Toutes les mises en garde du grand paternel

     

     

    REFRAIN

    Sa main sur la mienne

    Ses yeux dans les miens

    Tant qu'il m'en souvienne

    Quand ça me revient

    Hier, aujourd'hui 

    Plein de souvenirs

    Quelque part enfouis

    Ca me fait sourire


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