• Redresse toi, tête en l'air, disait grand père

    Sinon panpan cucul gare au derrière

    En ce temps là, il pouvait me faire ça

    Épaules en arrière je filais tout droit

     

    La route de l'école c'est un long chemin

    Il restait derrière pour veiller au grain

    Le bord du trottoir, ce n'est pas une aire

    De jeu. Je sentais une pointe de colère

    Quand je gambadais dans le caniveau

    Courir a cloche pied, c'était rigolo

     

    REFRAIN

    Sa main sur la mienne

    Ses yeux dans les miens

    Tant qu'il m'en souvienne

    Quand ça me revient

    Hier, aujourd'hui 

    Plein de souvenirs

    Dans ma tête enfouis

    Ca me fait sourire

     

    L'école est revenue sur mon chemin

    Je t'accompagne, un rôle qui me convient

    Avec le poids des ans je suis voûté

    Petit tes yeux aiguisent ma volonté

    Je me redresse, je reste une tête en l'air

    Je suis presque droit, je pense à grand-père

     

    REFRAIN

    Sa main sur la mienne

    Ses yeux dans les miens

    Tant qu'il m'en souvienne

    Quand ça me revient

    Hier, aujourd'hui 

    Plein de souvenirs

    Quelque part enfouis

    Ca me fait sourire

     

     

    Je n'ai plus besoin de prendre le chemin

    De l'école. Sans toi ça ne mène à rien!

    Les temps ont changés moi aussi d'ailleurs

    Le poids des années active mes douleurs

    Je me suis voûté, cela me rappelle

    Toutes les mises en garde du grand paternel

     

     

    REFRAIN

    Sa main sur la mienne

    Ses yeux dans les miens

    Tant qu'il m'en souvienne

    Quand ça me revient

    Hier, aujourd'hui 

    Plein de souvenirs

    Quelque part enfouis

    Ca me fait sourire


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  • Sous un ciel étoilé, un effet de lune.

    Les ombres de la nuit n’ont pas de rancune,

    Elles épousent les lumières qui viennent déranger

    Leur part de mystère sur nos corps allongés.

     

    Sur le sable encore chaud, les yeux grand ouverts

    On regarde les étoiles, on écoute la mer.

    L’air salin nous enivre un tout petit peu.

    Je devine tes pensées dans l’encre de tes yeux.

     

     

     

    On est bien tous les deux, heureux et tranquilles

    On entend les rumeurs au loin de la ville,

    Brouhaha qui se mêle au chant des galets

    Que la vague écumante agite sans arrêt .

     

    Sur un petit nuage, en cette nuit d’été

    Je me laisse peu à peu emporter

    Je pense à mon père, à ma mère, eux aussi

    Ont dû partager des moments de magie.

     

    Les amoureux d’hier comme ceux d’aujourd’hui

    Par un beau jour d’été mêlaient dans la nuit

    Leurs corps entrelacés. Demain à leur tour

    Nos enfants cacheront dans l’ombre leurs amours.

     

    On se lève dans le noir, personne alentour.

    Les amoureux sont seuls au monde comme toujours.

    Il se fait tard on part, la main dans la main.

    La lune nous accompagne un bout de chemin.

     

     


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