• (poesie)posté le mercredi 09 janvier 2013 23:58 

    Il a voulu construire sa vie, 

    Il n’a jamais vraiment appris 

    Vieux célibataire endurci 

    Un jour enfin il a compris 

     

    Lui qui n’savait pas comment faire, 

    Lui qui tombait dans tous les pièges, 

    On le voyait assis par terre 

    Ou bien penseur au fond d’un siège. 

     

    Lui, c’était à la dernière vis 

    Qu’il voyait ce qui n’allait pas. 

    Alors, il cherchait la notice 

    Pour remettre les choses à l’endroit. 

     

    Lui, il voulait être le meilleur 

    Il refusait d’admettre ses torts. 

    Combien  a-t-il fallu d’erreurs 

    Pour qu’il accepte d’en faire encore ? 

     

    La vie n’est pas livrée avec 

    Un mode d’emploi, c’était l’excuse 

    D’un homme qui regarde ses échecs 

    Quand tout s’écroule, quand tout l’accuse. 

     

    Lui qui suivait la voie tracée 

    Sans GPS, sans découverte 

    Aujourd’hui se met à penser 

    Qu’il vivait sa vie à pure perte. 

     

    Au cours du temps qui est un maître 

    Il a appris ce qu’il doit faire. 

    S’il ne peut pas un jour transmettre 

     

    A quoi serviraient ses galères ? 


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  • posté le mardi 07 octobre 2014 00:28

     

    Dans les feuilles mortes

    Heureux, je laisse trainer

    Mon pied de telle sorte

    Que les feuilles puissent chanter.

     

    La chanson m'entraine

    Au rythme de mes pas

    Des souvenirs reviennent,

    Il volent autour de moi.

     

    Dans le vent d'automne

    Je craque et je frisonne

    Vieille branche tu m'as laissé

    Tomber, laisse moi rêver.

     

    Je suis en culotte courte,

    Les chaussettes remontées

    Je m'élance et je shoote

    Un tas de feuilles, éclaté.

     

    J'en vois un autre plus loin

    Tandis que l'arbre ignore

    Les pauvrettes, ce matin

    Il y tenait encore.

     

    Dans le vent d'automne

    Je craque et je frisonne

    Vieille branche tu m'as laissé

    Tomber, laisse moi rêver.

     

    Que c'est  drôle de jouer

    Sur le tapis sonore

    Et d'entendre sous ses pieds

    L'orchestre au mille corps

     

    Mille voix venues d'hier

    Se ramassent à la pelle

    Le printemps de l'hiver

    De l'enfance se rappelle.

     

    Dans le vent d'automne

    Je craque et je frisonne

    Vieille branche tu m'as laissé

    Tomber, laisse moi rêver.

     

     


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  • TOUT TOUT  (karaoke)posté le vendredi 23 mars 2012 01:37

    J’ai tout oublié,

    J’ai tout perdu

    Devant une moitié

    A demi nue

    Qui a balayé

    Mes retenues

    Je me suis plié,

    Me suis rendu.

    Histoire de pas

    Faire un faux pas je n’ose y croire

    Je ne veux pas

    Laisser en moi gagner l’espoir

    Quand son regard

    Se pose sur moi

    Je pourrais croire

    Ce qui n’est pas.

    REFRAIN

    Je veux un petit peu de bonheur,

    Est-ce une erreur ?

    Je veux un petit peu, peu à peu

    Je veux de mieux en mieux…

    On veut un petit peu  au début

    Est-ce défendu ?

    On veut un petit peu, tout à coup

    On voudrait avoir  tout, tout, tout, tout, tout.

     

    J’ai tout oublié,

    Tout est fini.

    A trop se méfier

    On meurt d’ennui

    Au lieu de bâiller

    Dans mon abri

    Je vais me bouger,

    C’est beau la vie.

    Histoire de pas

    Sentir à plein nez le placard

    Je sors du bois

    Même si je crains quelques avatars.

    Tout ira bien il faut y croire,

    La chance a besoin de l’espoir.

     

    REFRAIN

     

    J’ai tout oublié

    Qui aurait cru ?

    Les peurs du passé

    Ont disparu

    Je vais me frayer

    Dans l’inconnu

    Un petit sentier

    Plein d’imprévus.

    L’histoire dira

    Si j’ai raison ou si j’ai tort.

    On ne peut pas

    Dire toujours non ou bien d’accord.

    Non, tout n’est pas de mon ressort

    Que je sois faible que je sois fort.

    REFRAIN


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  • TON SOUPIR RAILLE  (poesie)posté le lundi 26 mars 2012 13:36

    Ton soupir raille

    Mon sourire qui se taille.

    Manque d’ouverture

    Je reste là comme un mur.

    Une porte de prison

    Ne sort pas de ses gonds.

    Plus tu t’enrages

    Voulant sur mon visage

    Voir un sourire

    Tandis que le tien vire.

    Plus tu fulmines

    Devant ma triste mine,

    Plus tes mots aigres

    Sont de moins en moins maigres,

    Plus je m’amuse

    Et plus l’air  que j’accuse

    Devient complice

    D’un dénouement propice.

    Mon sourire raille

    Ton soupir qui se taille.


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  • L’AME ET SON POISSON  (poesie)posté le mardi 03 avril 2012 00:43

    J’ai cru voir un poisson

    Reflet d’argent dans l’eau

    J’ai pensé c’est trop beau

    Et jeté l’hameçon.

    J’ai voulu me méfier

    Tel est pris qui croit prendre,

    Que le diable aille se pendre

    Avant moi, le dernier !

    Qu’il se pende à mon dos

    Qu’il accroche une histoire

    La peur du canular

    C’est la peur d’être un sot

    Sot, je fus et reste bête

    J’ai perdu l’âme et son

    Pendant pour un poisson

    D’Avril qui se reflète.

    Dans l’eau des mots faciles

    Ce qui est vrai est faux,

    C’est faux ! Le dire il faut,

    Gare au poisson d’Avril.


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